Le lendemain, brouillard. Mais costaud, le brouillard. Un qui ne se dissipera vraiment que vers midi trente, c'est-à-dire à l'heure à laquelle nous devons quitter les lieux. Partout on entend crier les grues (c'est déjà ça)... Bon, ça fait des photos assez différentes de celles que j'avais dans l'idée de prendre - est-ce que ça valait la peine d'en publier ici une partie ? À toi de juger. Bises.
Voilà ce que ça donne. Et encore, là, on a déjà l'impression que ça se lève un peu...
Grues cendrées Grus grus, fin novembre, commune d'Ecriennes (Marne). (Toutes les photos de la présente série prises dans cette commune.)
Deux Corneilles noires Corvus corone.
Quelques mouvements. Pourvu qu'une n'aille pas taper dans un fil (ça arrive, hélas).
Nous avons le sentiment que le soleil pourrait percer. Il y a un certain nombre de grues qui se nourrissent là, à la limite entre un labour et une culture. Impossible de les compter étant donné les conditions.
On ne bouge pas de la voiture, qui fait un bon affût.
Photo didactique : comment distinguer la Grue cendrée de la Corneille noire. Fastoche : la grue est gris plus ou moins clair sur fond gris moyen, la corneille est gris foncé sur le même fond gris moyen.
Deux adultes.
Un petit pas de danse (les grues sont des oiseaux qui dansent - si, si.)
Oh, on commence à distinguer le rouge sur la tête des adultes, ouaaaaaah !
Midi approche, on ne voit toujours pas l'horizon.
Ah naaaaaaan, on dirait que le brouillard retombe, pfffffff.
Deux adultes et deux jeunes, sans doute une famille.
Deux des oiseaux précédents.
Deux autres des quatre oiseaux précédents (suis-je clair ?). On doit partir, la radio nous dit qu'il y a sur la route du retour... du brouillard.
Grande Aigrette Egretta alba.
© Pierre-René Legrand